Pourquoi pas proposer des ateliers en guise de (parenthèse créative) à un public de clubbers et festivaliers ? Au sein d'événements de musiques électroniques tels que des festivals, ou des soirées/afters/journées avec espaces extérieurs possiblement couverts. Entre l’espace chill, les food trucks et les stands de paillettes, au lointain du DJ Booth, quelque chose reste à inventer…
Ces espaces de fête et de communion en musique, déconnectés du temps, sont un lieu de paradoxes. Des temps suspendus : ceux de l’oubli ; une découverte musicale imprévue ; le hasard d’une rencontre et d’incroyables discussions qui font lever le sourcil au regard de la montre. L’inertie des foules à traverser et d’une file d’attente à supporter pour satisfaire ses besoins naturels ou s’abreuver d’une énième boisson.
Des paradoxes temporels qui tendent à nous faire penser qu’une parenthèse créative, voulue ou saisie au vol, serait à bien des égards un moment énergisant pour les festivaliers. Souvent malmenés par eux mêmes, en quête d’un absolu qu’ils ne sauraient absorber, en quête d’une fête qui ne demande qu’à respirer pour mieux exister.
Faire se croiser la transe de la musique et l’aspect méditatif d’une activité créative : deux facettes à fort potentiel transcendental.